Témoignages

Jean paul Humeau (commissaire de l’exposition  » Tournus accueille marquès » 25 juin au 13 septembre 2008

Patrick Marquès est un homme habité par ses questionnements. Avoir la chance de croiser son chemin est un don exceptionnel. Dans notre monde avide de puissance et d’argent, il se révèle être le catalyseur des sentiments qui nous habitent, en forçant les barrages qui retiennent nos émotions profondes.Je me réjouis que ce lieu majestueux du réfectoire des moines de Tournus, patiné de son histoire humaine, puisse être deux mois durant l’écrin de la peinture de Marquès.

Un tel lieu, outre la capacité d’accueillir ses toiles de très grande taille, entre en parfaite résonnance avec sa peinture, dont l’expression se borne à fouiller le mystère de l’être…  

Catherine Monnet (conservatrice du musée de Lille de l’hospice comtesse). 9 janvier 2003

Je souhaiterais vous faire savoir combien le Musée de l’hospice Comtesse à Lille était satisfait d’avoir accueilli cette sélection de toiles sur le thème des « passions humaines ».

La salle des malades de notre établissement a su donner pour un temps, l’écho de votre travail qui a laissé peu de visiteurs insensibles.

La matière se transforme entre vos mains, par des coups de pinceaux qui savent être larges ou, au contraire, d’une extrême minutie, pour en faire des corps et des visages, qui, sitôt passé le premier coup d’œil, s’effacent pour laisser place aux émotions, aux tensions, aux douleurs.

Votre peinture est visiblement, de plus en plus, celle de l’âme et non celle des corps, contrairement à votre approche d’origine.

« Passions humaines », oui, c’était bien le titre qu’il fallait à cette découverte.

Patrice Béghain  (adjoint à la culture de la ville de Lyon). 20 mai 2003

Un cri d’amour.

Lyon accueille Patrick Marquès, avec ses cris d’amour, pour la passion des corps féminins et sa lumière tragique.

De ces évocations de la puissance de la chair, de ces corps abandonnés aux sursauts et aux évanouissements exprimés par le peintre, je souhaite retenir la sensation troublante d’une beauté transfigurée.

L’énergie des corps prenant place sur la toile, cette chaleur construite par ces couleurs de feux, rendent hommage à une beauté tragique et silencieuse.

Le peintre traduit ces instants de perte et d’épuisement où les visages se ferment, où la tension des corps atteint son apogée.

La figure humaine dans tout son mystère et dans toute sa solitude est présente face à nous.

A travers ces œuvres, les corps des femmes conservent cette douce sensualité qu’ont déjà pu exprimer de grands artistes.

Ces œuvres trouveront, dans des lieux porteurs d’émotion, l’orangerie du parc de la tête d’or et le grand Dôme de l’hôtel Dieu, une dimension sublime.

Elodie Humeau  (Maire ajointe du 6° arrondissement de Lyon, déléguée à la culture). 22 mai 2003

Tout a commencé par un regard… Il y a deux ans.

Un regard entre deux femmes. Entre une femme peinte sur une toile et une autre femme. Moi

Tout a commencé par un regard. Et c’est pour ce regard que j’ai souhaité cette double exposition « Lyon accueille Marquès ». Pour que vous puissiez, à votre tour, plonger vos yeux dans ses toiles, et en découvrir, au détour d’une expression, d’un geste ou d’un regard, ce qui m’a fait pleurer ce jour là.

Marquès a choisi de peindre des femmes. Pas seulement des êtres de chair et de sang, des visages et des corps. Ses femmes sont d’abord habitées. Par l’amour, la quête, la passion. Elles sont heureuses, tourmentées, paisibles, pleines d’espoir… Vivantes ! Il suffit de lire dans leur regard. Tout a commencé…

Ce rayonnement, cette recherche de l’absolu, cette lumière toujours présente, symbole de l’espoir ou du passage, signent les toiles de Marquès. Signent son regard sur l’être.

Marquès fait décidément un beau cadeau à Lyon, la ville de ses débuts. Ces deux expositions conjointes, Passions humaines et femmes, correspondent d’ailleurs bien au caractère de notre ville. Lyon qui sait s’enflammer et porter haut ses convictions. Lyon qui se donne difficilement mais qui, après, aime de façon passionnée. Lyon, une ville au caractère de femme.

Tout a commencé à Lyon. Par un regard…

Jean Claude Casadesus (Chef d’orchestre national de Lille). novembre 2002

Avec mon admiration pour votre intériorité, et vos vibrations proches de celles que nous offre la musique.

Mais, l’œil du peintre et l’oreille du musicien ne sont – ils pas les fenêtres qui conduisent, au-delà du miroir, au monde de l’invisible ?

Avec tous mes vœux pour un succès que vous avez déjà et que vous méritez.

Chaleureusement.

Philippe Barbarin (Cardinal archevêque de Lyon). 1 juin 2003

Sur nos chemins, dans nos rencontres, quand les routes ou les regards se croisent, une lumière survient. Elle parcourt tout l’être intérieur, traverse ses joies, atteint l’intime de ses déchirures. Elle fait œuvre de paix. Une lumière qui vient d’ailleurs et qui est vraiment donnée à l’homme, qu’on peut toujours découvrir en lui. Merci à patrick Marquès de nous donner à réentendre cette parole de vie : « Vous êtes la lumière du monde »